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Ligue 1 McDonald's • Journée 34 Week-end du 17 au 18/05 STADE GEOFFROY-GUICHARD
Le « premier » Toulouse FC nait en 1937, remporte la Coupe de France en 1957 et fusionne dix ans plus tard avec le Red Star. L’actuel Téfécé nait en 1970 sous le nom d’Union Sportive de Toulouse. En 1979, il prend son nom actuel de Toulouse FC et intègre la première division en 1982 avec notamment Christian Lopez comme recrue phare. En 1986, les Toulousains, sous les ordres de Jacques Santini, découvrent la Coupe de l’UEFA où ils réussissent l’exploit d’éliminer le grand Napoli de Diego Maradona. Au tour suivant, le futur Stéphanois Gérald Passi fait un match d’anthologie avec un triplé face au Spartak Moscou à l’aller (3-1). Le retour en URSS est plus compliqué avec une défaite 5-1 malgré une ouverture du score au bout de 6 minutes de la part des Violets. Les années 1990 sont plus chaotiques avec des relégations et des remontées. En 2001, c’est même le dépôt de bilan et le club doit repartir en National. Il enchaîne deux montées consécutives et retrouve la Ligue 1 dès 2003. En 2007, sous les ordres d’Elie Baup, les Toulousains terminent même 3èmes du championnat. Les années 2010 les voient frôler plusieurs fois la relégation qui arrive finalement en 2020. Le club est alors racheté par RedBird Capital et l’ancien Directeur Sportif de l’ASSE, Damien Comolli, est nommé Président. Lors de sa première saison en Ligue 2, le Téfécé rate la montée de peu après un barrage perdu face à Nantes. La saison suivante, les Toulousains remportent le championnat et, bien que promus, gagnent la Coupe de France 2023 en prenant leur revanche sur les Nantais (5-1). Cette victoire est synonyme de retour en Ligue Europa. En phase de groupe, ils réussissent la prouesse de battre le Liverpool de Jurgen Klopp (3-2) dans un Stadium en fusion. Toulouse est éliminé en 16ème de finale par Benfica (2-1, 0-0).
En ce 14 janvier 2018, c’est le match de la peur pour les Verts, 17èmes, qui reçoivent les Toulousains, 18èmes et barragistes. Jean-Louis Gasset a pris les rênes de l’équipe, Robert Beric est revenu de prêt d’Anderlecht mais Neven Subotic, Yann M’Vila et Mathieu Debuchy ne sont pas encore arrivés. Les Toulousains dominent la partie et se créent plusieurs occasions mais Jessy Moulin, qui supplée Stéphane Ruffier, blessé, ne laisse rien passer. Sur une belle passe en profondeur Rémy Cabella décale Jonathan Bamba qui obtient un pénalty. Robert Beric le transforme pour marquer son retour. À la 86ème minute, Jonathan Bamba, encore lui, déborde côté droit, son centre est mal dégagé par Alban Lafont et Assane Dioussé, en embuscade, inscrit son premier (et seul) but en Vert. Les Stéphanois peuvent respirer et entamer leur remontée qui les verra terminer à une 7ème place inespérée en décembre.
Gérald Passi est né en 1964 à Albi. Il débute à Montpellier avant de passer cinq saisons à Toulouse (où il devient international) puis deux à l’AS Monaco. Il est l’auteur de l’unique but en finale de la coupe de France 1991 remportée face à l’Olympique de Marseille. En 1992, il est titulaire lors de la finale de la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe à Lisbonne, le lendemain du drame de Furiani. Les Monégasques s’inclinent malheureusement face au Werder Brême (2-0). Gérald rejoint les Verts dans la foulée et pendant deux saisons il va mettre son talent de milieu offensif au service du club. Son dernier match sous le maillot stéphanois a lieu le 8 novembre 1994. En janvier 1995, il est un des premiers joueurs étrangers à aller découvrir la J-League, le championnat japonais créé en 1993, au Nagoya Grampus Eight. Il y rejoint Arsène Wenger, son entraîneur des années monégasques. Gérald arrête sa carrière en 1997 avant de devenir recruteur pour différents clubs (dont l’ASSE à une période).
Les Verts ont rencontré Toulouse (alors « US » Toulouse en deuxième division), le 4 janvier 1977 en match amical au Stadium. Il y avait 30 000 spectateurs ce soir-là pour voir les vice-champions d’Europe, une vraie fête de football. Les Stéphanois s’étaient imposés… 8-2 avec des buts de Patrick Revelli, Jean-Michel Larqué, Gérard Janvion, Dominique Bathenay, Dominique Rocheteau, Jacques Santini (auteur d’un doublé) et Hervé Revelli pour l’ASSE. Daniel Lacroix et l’Argentin Joachim Martinez avaient sauvé l’honneur des Toulousains.
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