Ligue 2 BKT • Journée 26 STADE GEOFFROY-GUICHARD Date et horaire non définitifs
Le 12 mars 1897, Jules Rimet, futur Président de la Fédération Française de Football et créateur de la Coupe du monde, dépose les statuts du Red Star. En 1910 le club déménage à Saint-Ouen. Les années 1920 sont une période de grands succès avec 3 victoires d'affilée en Coupe de France (1921, 1922 et 1923) et une quatrième coupe en 1928. Le Red Star fait partie des premiers clubs professionnels a disputé le championnat de Première Division en 1932. Une cinquième coupe arrive dix ans plus tard avant une finale perdue en 1948 face au LOSC.
Les années 1950 marquent un déclin avec une relégation en Ligue 2. En 1965 ils retrouvent l'élite pour redescendre aussitôt avant de la reconnaître via l'étonnante fusion avec... le Toulouse Football Club. Les années 1970 sont marquées par le yo-yo entre les deux premières divisions avant le choc de l'expulsion du professionnalisme en 1968. Le club repart de Division d'honneur. Il remonte en seconde division dès 1983 avant de s'y stabiliser dans les années 1990. De futurs internationaux comme Steve Marlet ou Charles Itandje s'y épanouissent. Le club redescend malheureusement en National en 2000 avant de déposer le bilan en 2003 et de repartir de nouveau de Division d'honneur. Le Red Star va mettre seize ans pour retrouver l'antichambre de l'élite avant de retomber en National. Promus la saison dernière, les Audoniens ponctuent leur retour en Ligue 2 à une 15ème place suffisante pour se maintenir sans passer par le barrage.
Le 2 septembre 1974, les Verts de Saint-Etienne s’opposent aux Verts de Saint-Ouen au stade Bauer. L’ASSE est obligée de troquer sa traditionnelle tenue pour un rarissime maillot Manufrance avec le fameux liseré bleu-blanc-rouge mais également avec le logo « panthère. » Cette tunique extrêmement rare va inspirer les Frères Revelli : Patrick ouvre le score à la 38ème minute avant qu’Hervé n’accentue l’écart à la 75ème minute. Le but des Audoniens sept minutes plus tard ne change rien. L’ASSE ramène une victoire en terre ligérienne.
Robert Herbin naît en 1939. À l’été 1957, Pierre Garonnaire le recrute au Cavigal de Nice. L'international recule progressivement au fil de ses 504 matchs : attaquant aux côtés de Rachid Mekhloufi, milieu sous Jean Snella, défenseur central (à partir d’avril 1970) sous Albert Batteux. Excellent joueur de tête, puissant, athlétique, ces qualités sont recherchées une fois entraîneur, poste où il excelle autant que sur le terrain. En 1972, il succède naturellement à Albert Batteux. Le « sphinx », impassible et taiseux, adapte son équipe au « football total » et insiste sur la dimension physique du football. Les Verts remportent quatre titres de champion, trois coupes de France et se hissent en finale de la coupe d’Europe. Son opposition à la politique de vedettes voulue par Roger Rocher éclate au grand jour avec la crise de la caisse noire. Licencié par le président Paul Bressy en janvier 1983, « Roby » entraîne à nouveau l’ASSE de 1987 à 1990 puis en 1997-98 et reste le recordman de matches comme entraîneur. Entre-temps, il dirige le Red Star de 1991 et 1995 et rate deux fois de peu la montée en Division 1. Il est l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du football français (neuf championnats et six coupes de France). Le lendemain de son décès en 2020, l’ASSE annonce que son centre de formation et d’entraînement va être nommé en son hommage « Centre Sportif Robert Herbin. »
Le 10 mars 1999, le Red Star reçoit les Verts… au Stade de France ! Profitant de l’engouement pour le football né de la victoire des Bleus en finale de Coupe du Monde et du début de saison tonitruant des Verts, le match est délocalisé dans le nouveau temple de l’équipe nationale. Devant 48 023 spectateurs, l’ASSE fait un pas de plus vers la Ligue 1 en l’emportant 2-1 mais perd sur blessure jusqu’à la fin de saison leur gardien Jérôme Alonzo. Il est remplacé à la 77ème minute. C’est… l’attaquant Patrick Revelles qui prend place dans les buts et préservent le score d’un match qui restera dans les annales. Il s’agit encore aujourd’hui du record de spectateurs pour un match de Ligue 2.
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