Ligue 2 BKT • Journée 18 Extérieur Date et horaire non définitifs
L’ADVERSAIRE
Le Mans Union Club 72 voit le jour en 1985 dans la Sarthe. Il est issu de la fusion entre le Stade olympique du Maine et l’Union sportive du Mans. Assez rapidement, le club accède à la deuxième division (1988) et manque de peu la montée en Division 1 en 1992. Le Mans découvre enfin la première division en 2005 et s’y maintient cinq années. Durant cette période, le club parvient à disputer trois demi-finales de Coupe de la Ligue (2006, 2007, 2008). Sa remontée directe dans l’élite en 2011 est compromise par une défaite à Vannes, à l’avant-dernière journée du championnat. Cette même année, le club devient Le Mans Football Club. L’encadrement de sa masse salariale par la DNCG l’oblige à se séparer de bons éléments. La dette des Mucistes provoque leur liquidation judiciaire et leur relégation en Division d’Honneur la même année (2013). Le Mans remonte directement en CFA 2 puis accède au National 2 en 2017 et au National un an plus tard. Dans une bonne lancée, le club retrouve la Ligue 2 en 2019. Avec l’arrêt du championnat à cause de la Covid-19, Le Mans occupe la 19ème place, synonyme de relégation. Après cinq saisons en National, le club retrouve la Ligue 2 en 2025. En s’imposant 2-0 contre le FC Versailles, il décroche une deuxième place qui lui assure une remontée directe.
LE MATCH
Après deux défaites en championnat, les Verts rencontrent Le Mans UC 72 à l’occasion de la 10ème journée, le samedi 1er octobre 2005. Privés de Pascal Feindouno et de Didier Zokora, ces absences ne les empêchent pas de briller face aux Mucistes. C’est Loïc Perrin qui ouvre le score à la 42ème. Celui qui a porté le maillot vert toute sa carrière professionnelle inscrit là son premier but en Ligue 1. Les 30 buts marqués par Perrin font de lui le 50ème meilleur buteur de l’histoire du club. Les Verts d’Élie Baup renchérissent avec une tête de Vincent Hognon sur corner à la 56ème. Manque de chance, le capitaine Julien Sablé sort sur blessure à la 68ème. Le troisième but est signé David Hellebuyck à la 78ème. Grâce à cette victoire, les Verts pointent à une quatrième place au classement avec 16 points.
LA PERSONNALITÉ EN COMMUN
Maxime Bernauer nait en 1998 à Hennebont dans le Morbihan. Il rejoint le réputé centre de formation du Stade Rennais en 2013. Six ans plus tard, il est prêté à Concarneau en National pour s'aguerrir. La saison suivante il quitte définitivement son club formateur et s'engage au Mans, toujours en National. Il y côtoiera six mois un certain Jean-Philippe Krasso, prêté par les Verts. Sa convaincante saison lui ouvre les portes de la Ligue 2 et du Paris FC pendant deux saisons. En 2023, il s'engage au Dinamo Zagreb en Croatie (où il croise les anciens Verts Kévin Théophile-Catherine, Ronaël Pierre-Gabriel et Nathanël M’Buku). Il y remporte ses premiers titres (champion, coupe, supercoupe) et découvre la Ligue des Champions participant même à 8 matchs de la phase de Ligue 2024. Le 2 février 2025, il est prêté à l'ASSE pour aider les Verts dans leur opération maintien, malheureusement sans succès final. Les Verts lèvent l’option d’achat le concernant au mercato estival.
L’ANECDOTE
Le Mans Football Club évolue au MMArena entre 2011 et 2013, et y dispute quelques 48 matchs de Ligue 2. Le club n’y joue plus entre 2013 et 2016 du fait de la perte de son statut professionnel. Il s’agit du premier exemple de naming dans le paysage sportif français. Le stade prend le nom de la compagnie d’assurance sarthoise MMA. Elle lui alloue un million d’euros par an pendant onze ans. Le contrat prend fin en juin 2022.
Un mois plus tard, l’ex-MMArena prend le nom de « stade Marie Marvingt. » Cette décision fait du stade du Mans la première infrastructure sportive française de plus de 20 000 places (25 000) à porter le nom d’une femme. Le maire du Mans, Stéphane Le Foll, parle d’une mise en lumière de la reconnaissance des sportives. Ce changement de nom coïncide avec la montée des féminines du Mans en Ligue 2. Marie Marvingt (1875-1963) surnommée « la fiancée du danger » revêt plusieurs casquettes : infirmière, journaliste, sportive (alpinisme, escrime, cyclisme, natation, tir sportif…) et surtout grande pionnière de l’aviation. Pour rappel, il y a plus de 115 ans, le premier vol habité des frères Wright dans la ville du Mans révolutionne l’aviation. À sa mort, Marie Marvingt est alors la française la plus décorée, avec 34 médailles et décorations en tous genres. Cette saison, l’enceinte est la deuxième plus grande de Ligue 2 derrière Geoffroy-Guichard.
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